C’est derrière la citadelle de Corte, au nord, que débute l’itinéraire. Un sentier muletier s’élève à droite de la rivière du Tavignanu . Quelques mètres d’ascension plus tard, on peut admirer d’anciennes terrasses abandonnées, en pierres sèches, tapissant le flanc droit des gorges : on y cultivait autrefois des vignes. Un paysage minéral assez désertique s’offre à nos yeux. Le chemin, assez long et largement exposé au soleil, progresse de plus en plus en bordure d’une végétation composée de chênes verts, de châtaigniers et de maquis assez dense. Après plus de 2h30 de marche régulière, à 760 m d’altitude, on franchit le Tavignanu sur la passerelle de Rusulinu. Sur la rive gauche, la marche devient plus soutenue. La pente, plus raide, s’enfonce dans une forêt (la forêt domaniale du Tavignanu) de plus en plus dense, où le pin lariccio rivalise avec les hêtres verts.
A 970 m d’altitude, le sentier s’éloigne progressivement du Tavignanu jusqu’à atteindre le ravin de Bruscu, puis le ruisseau de Castagnolu, à 1050 m. A partir de ce point, le sentier quitte le lit de la rivière, vers la gauche (sud ouest), pour longer un ruisseau.